Réunis ce mardi 16 août 2022 à l’espace culturel Le Belvédère, l’Union Nationale des Artistes et Musiciens de Guinée (UNAMGUI) a apporté son soutien en faveur de la société Guinée Games. Par la voix de son président, Mohamed Lakrass Cissoko, l’UNAMGUI a plaidé le chef de l’état afin qu’il intercède en faveur de la restitution de la gestion de la société Guinée Games à leur mécène qui est Antonio Souaré :
« Je parle ici au nom des artistes et musiciens de Guinée. Je dis l’ensemble des artistes et musiciens de Guinée !
Nous parlons à notre excellence, le Président de la république, le Colonel Mamadi Doumbouya, commandant en chef des forces armées pour lancer un plaidoyer au sujet de Guinée Games. […]
Nous venons d’apprendre qu’il y a un mouvement en ville suite à la décision prise par le gouvernement de la république de Guinée à travers l’annonce qui a été faite. Ce qui nous interpelle et nous n’avons pas d’autres moyens : quand ça ne va pas en Guinée, nous sommes des Djély, nous sommes des artistes, notre vocation c’est de rassembler les gens, c’est de coudre le tissu social.
Aujourd’hui, il faut être sincère : le moral est bas. On dit que la loi est universelle, elle est au-dessus de tout le monde !
Nous vivons sous le toit de Mamadi Doumbouya, aujourd’hui commandant en chef des forces armées de Guinée. S’il prend une décision aujourd’hui nous devons être les premiers à l’accompagner et nous sommes prêts à l’accompagner. Mais qu’à cela ne tienne si nous faisons constat, qu’on vienne encore plaider. Parce que c’est notre devoir en tant que Djély. Alors nous prions que la gestion de Guinée Games, vu que notre grand mécène a posé comme acte durant tout ce temps depuis sa création, l’implantation de Guinée Games en Guinée. Personne parmi les artistes ici ne peut nier ce que je dis.
De Yomou à Koundara en passant par Boké, [personne] ne peut nier la contribution de ce monsieur [Antonio Souaré] envers les artistes guinéens. Personne ne peut le nier !
Que tu sois un journaliste culturel, un artiste ou un musicien, sur le plan social, ce monsieur a contribué partout et ne cesse de contribuer jusqu’à présent. Donc nous plaidons !
Sans Mamadi Doumbouya aujourd’hui, nous considérons que la Guinée n’existe pas : c’est la première personne, le premier magistrat. Nous plaidons. Nous sommes ses Djély : qu’il accepte de laisser cette gérance avec monsieur Antonio Souaré qui ne cesse de nous accompagner de jour en jour. […]
Nous disons et nous attirons l’attention de tout le monde pour dire que cela est apolitique. Les artistes ne sont pas des politiciens. Nous faisons la politique du gouvernement qui [est] en place. […] »
Alpha Oumar Baldé.
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