Le lycée Saint-Joseph de Kaporo a accueilli ce lundi 21 mars 2022 la cérémonie de remise de la fresque participative en faveur de l’égalité homme-femme. Cette fresque est l’initiative de la Muse dirigée par Bilia Bah, sur financement de l’Ambassade de France en Guinée et en Sierra Léone.
En présence de hautes personnalités dont l’Ambassadeur de France Marc Fonbaustier, le directeur de La Muse Bilia Bah revient sur les raisons de l’initiation de ce projet :
« L’idée c’était de faire des fresques dans le cadre de la journée des droits des femmes. Et nous avons donc décidé d’associer les écoles, le lycée Saint-Joseph ici, ainsi que le collège de Kipé. Nous les avons associé et organisé des ateliers en amont pour essayer d’échanger sur la question avant de concevoir les fresques.
Aujourd’hui, nous avons les fresques qui sont sur le mur du lycée Saint-Joseph. Nous avons effectué une visite avec des explications des porteurs du projet et aussi des artistes qui ont participé. Tout le monde à l’air très satisfait.
C’était une belle expérience surtout d’associer les élèves ! »
Très satisfait du résultat, Monsieur l’Ambassadeur de la France n’a pas manqué d’exprimer les mots qui lui viennent à propos de la fresque :
« La fresque m’a beaucoup plu. Elle comporte trois choses importantes. D’abord, vous avez remarqué que c’est une fresque où il y a un mouvement thématique d’affirmation de la femme. On commence par une situation un peu compliquée où la femme est dans le garage, elle fait des petits boulots, n’a pas d’espace.
Ensuite, il y a l’après-école, l’après-cours : on voit les pensées du garçon et de la fille qui divergent. Le garçon pense au foot et à ses devoirs. La fille pense aux tâches ménagères… Il y a le diplôme. Le diplôme, il est obtenu apparemment par une femme, et à la fin, qui a la parole pour s’adresser au public ? C’est une femme. Et je trouve que c’est un beau mouvement. »
Poursuivant, il s’est penché sur l’aspect artistique de la fresque :
« Sur le plan artistique, c’est une fresque intéressante, c’est une fresque harmonieuse. C’est une fresque colorée et elle est aux couleurs de la ville ! »
Et enfin, de conclure par :
« Et puis il y a une troisième chose. Il y a un mot qui m’a frappé et je pense que ça frappé tout le monde : c’est la justice. Comment ne pas être sensible, dans votre pays, à la notion de justice ? Que tout le monde obtienne justice et qu’il se sente reconnu ou qu’elle se sente reconnue dans ses droits.
Voilà les mots qui me viennent à propos de la fresque. »
Alpha Oumar Baldé
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