C’est à la faveur d’un point de presse tenu ce mardi 25 janvier 2021 à la Maison Commune des Journalistes que l’ONG Éducation, Femmes et Enfants pour l’Émancipation (EDU-FEEM) a officiellement lancé les activités de la première phase du projet de pilotage de la sécurité routière des enfants.
À l’entame, la présidente de l’ONG Mme Saran Diaby a souligné que ce projet intitulé Avis Des Routes (ADR) est un projet de sensibilisation et d’information des enfants sur la sécurité routière. Selon elle, les codes basiques de la sécurité routière et les bons comportements à tenir face à la route, quelque soit sa taille, sont importants à connaître par les enfants.
« Nous estimons que les enfants sont pleinement libres de circuler le long de nos routes mais ils ne sont pas informés sur les dangers liés à la circulation routière. C’est de là qu’est venue cette initiative. Nous voulons apporter notre contribution afin qu’on ait une année scolaire sans accidents », renchérit-elle.
Poursuivant, Saran Diaby a notifié que ce projet est à plusieurs niveaux mais qu’il débutera par de la sensibilisation scolaire axée sur les abords des écoles pour toucher le maximum d’enfants, afin qu’ils soient informés et prévenus contre les accidents de la circulation.
« Cette sensibilisation visera à protéger les enfants à la sortie des classes. Elle s’élargira aux usagers de la route, notamment ceux des gares routières, les taxis-motos, les conducteurs de tricycles, de camions, de minibus mais aussi de voitures personnelles. Nous pensons que si tout le monde arrive à respecter les codes de la sécurité routière, on pourra vraiment pallier aux problèmes d’accident de la circulation qui existent dans notre pays », ajoute-t-elle.
L’idée de ce projet est partie du constat d’une augmentation des accidents de circulation, mesurée par les statistiques nationales, et de témoignages des encadreurs dans les écoles.
« En passant dans les rues, nous avons remarqué que les enfants ont beaucoup de difficultés pour traverser les routes. Les matins, on les voit nombreux. Ils peuvent faire 30 à 45 minutes immobilisés dans les rues à cause de difficultés à traverser. Parfois, inconsciemment, il traversent rapidement en courant. C’est ce qui n’est vraiment pas recommandé et qui favorise les accidents de la route », conclut-elle.
Notons que cette première phase du projet de pilotage de la sécurité routière des enfants sera consacrée à la zone spéciale de Conakry, et la seconde phase à l’intérieur du pays.
Alpha Keita
Laisser un commentaire